De : zakaria gansonre [mailto:gansonrezakaria@yahoo.fr]
Envoyé : samedi 2 mai 2009 13:24
À : Jacques FONTAINE
Objet : RE: Revenus pour les femmes de l'activité maraichage
Bonjour M Fontaine, je partage les analyses des uns et des autres. Sur le plan revenu global, c'est plus de 100 femmes qui bénéficient du soutient de LACIM. Cela represente un record en matière de notre partenariat avec le nord jusque là. En analysant par branche d'activité, on se rend compte que pour un même espace de temps donné (6 mois), le périmètre apporte plus (5000 F CFA) par femme et par saison que l'embouche bovine. L'un dans l'autre, c'est kangaré qui gagne en développement, et cela a pu susciter des motivations au sein du village et des villages voisins. Je propose à l'avenir que nous essayons d'avoir des témoignages (sonore ou vidéo) avec traduction si possible, des différents acteurs au niveau du prérimètre comme celle de l'embouche.
Je profite de cette approche, pour introduire une idée: il s'agit du projet d'Amenagement d'Eau potable et irrigation à Kangaré. Selon l'ingénieur Zembédé Ouermi, une première études a été faite en 2003 par un programme national en appui avec la Banque islamique de développement. mais ces dossiers dorment dans les terroirs. M Fontaine a eu l'occasion de le rencontrer en dédémbre 2008 à Ouaga et à Ouahigouya. M Ouermi est prèt à nous accompagner dans les études techniques. Il nous reste à ficeler un dossier consistant en mettant en valeur la portée (court, moyen et long terme), les retombées, la valeur ajoutée. Nous nous retournons vers LACIM et particulièrement à M Fontaine, car il nous a encouragé dans ce domaine. On a ouie entendre qu'il a une responsabilité dans une structure de gestion de fonds pour l'eau potable dans le sahel, si je ne me trompe.
Le site est déjà connu ( CSPS), avec une capacité de 10m3/h avec 16 h de pompage/ jour. Je me souviens encore de l'étonne de M Fontaine quand il découvrait le barrage de Rollo pour la première fois et d'ajouter qu'est nous empêchait de rêver d'un barrage comme celui-ci à Kangaré, et d'ajouter ce n'est parce que c'est élévé, qu'il ne faut pas éssayer.
Si nous avons votre accord de principe, nous allons entamer à l'étude de faisabilité, l'étude technique d'aboutir à un dévis qui va nous conduire vers des bailleurs interessés et convaincu de l'importance par ce projet.
De: Jacques FONTAINE
Objet: RE: Revenus pour les femmes de l'activité maraichage
Date: Dimanche 12 Avril 2009, 15h39
Si les calculs de Pierre et Danielle sont exactes, je constate que ce revenu représente finalement 35000 fcfa par femme. Ce n’est pas mal.
Mais je ne trouve pas cela terrible, car c’est juste un tout petit peu plus que le gain que peut faire une femme en 6 mois avec l’élevage d’un mouton pour l’embouche(achat de l’agneau à 20000 fcfa et revente du mouton 6 mois après à 50000 fcfa). Or cette activité d’élevage pour l’embouche nécessite un investissement par femme bien moindre (20000 fcfa) et un travail beaucoup moins pénible !!!
De : Pierre COANTIC [mailto:pierre.coantic@gmail.com]
Envoyé : vendredi 10 avril 2009 20:05
À : Gansonre Zakaria; Kane Souleymane
Un rapide calcul montre un revenu global d'environ 4500€ pour 85 femmes!
En 2 ans de récoltes, le niveau de l'investissement initial du pérmètre maraîcher est atteint.
Nous nous rejouissons de ce magnifique résultat.!!
Bravo à toutes les femmes de KAGARE!!, A Kaab-Noogo et à tous ceux qui ont contribué à ce résultat!
Amitiés à tous.
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