Conclusion :
Selon l’idée du projet, 40 autres hectares de zaï devaient
être aussi réalisés pour la campagne 2011 en complément des 40 réalisés durant la
campagne précédente de 2010. Cette partie doit être entièrement prise en charge
par les bénéficiaires qui doivent de ce fait employer la main d’œuvre locale.
En réalité, en 2011 vingt trois et demi (23,5) hectares de zaï ont été creusés ce qui représente
un taux de 58%
L’explication à ce taux moyen donnée par les
bénéficiaires est Il y a aussi le cout de la main d’œuvre pour un hectare qui
vaut au moins soixante quinze mille (75 000) francs CFA et cette somme
n’est pas à la portée immédiate de tous. Aussi avec la multiplication des sites aurifères dans la
zone la quasi-totalité des jeunes gens
s’y rendent et espèrent y gagner mieux
leur vie. Ce qui les rend souvent indisponible pour l’emploi au village. Pour
ce faire, certains producteurs mettent à contribution leur propre force physique.
Pour la campagne 2011 sur les 40 bénéficiaires du projet
14 affirment avoir employé la main d’œuvre rémunérée pour creuser du zaï dans
leur champ. Cette main d’œuvre locale est aussi employée par les autres
agriculteurs du village.
En somme, la méthode de production agricole par la
technique du zaï comme alternative efficace pour l’amélioration du rendement
est incontestable.
Les rendements des champs soumis à cette technique de
production sont, en toute
circonstance, nettement supérieurs aux
rendements des champs ordinaires.
Cette technique est désormais comptée parmi les habitudes
de production des agriculteurs de kangaré.
Tous les ménages pratiquent le zaï même si cela est à des
degrés différents.
Dans une perspective d’optimiser les rendements agricoles, il est nécessaire d’introduire l’utilisation des semences améliorées.
En effet, certaines semences utilisées par les paysans ne
sont pas toujours adaptées. Le cycle de production de ces semences est le plus souvent
plus long avec des pluies qui le plus souvent cessent prématurément.
L’introduction des semences agricoles au cycle de
production plus court peut être une solution à l’arrêt prématuré des pluies constaté
au cours des saisons de production.
Il serait indispensable d’étudier aussi des possibilités
de mettre à la disposition des agriculteurs certains équipements de première
nécessité (charrette et barrique) car beaucoup de ménages n’en possèdent pas.
Ces équipements faciliteront la production de composte ainsi que son transport
dans les champs.
Télécharger le rapport au format "pdf" en cliquant ici.
2 commentaires:
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