jeudi 11 juillet 2013
lundi 1 avril 2013
A propos du projet "Graines Améliorées" à KANGARE
De : kane souleymane
Envoyé : vendredi 22 mars 2013 17:51
À : Jacques Fontaine
Objet : Re :Projet Semences Améliorées
Bonsoir Jacques
La remarque d’André JOSSE est juste. le rendement de maïs par ha est supérieur à celui du sorgho. cette confirmation, nous l'avons de l'Institut National de l'Eau et de la Recherche Agricole (INERA). mais nous avons choisi, pour le cas de kangaré, le sorgho puisque l'alimentation est basée sur cette céréale. Ce centre de recherche a des représentations dans toutes les provinces du Burkina. Ces représentations sont chargées de conseiller les usagers, et de livrer les commande de semences ou d'autres produit de la recherche.
Au Burkina c'est cette structure de recherche qui s'occupe des semences améliorées. cette structure reconnue et renommée se charge de la recherche agricole et pastorale et de la vulgarisation des résultats de sa recherche.
Amitiés
Souleymane
De : josseanmy
Envoyé : vendredi 22 mars 2013 12:17
À : Jacques Fontaine
Objet : Semences améliorées
Bonjour
Je ne connais pas l'état de vos réflexions sur les semences . Mais on constate que les rendements obtenus avec le maïs sont en moyenne supérieurs à ceux du sorgho ( 3 tonnes au lieu de 2,5 tonnes) :
- les variétés de maïs : débagnouma et sotubaka
- les variété de sorgho : CSM 388 ( meilleur que Darell Ken )
Cordialement
A.Josse jeudi 28 mars 2013
Compte Rendu de mission au BURKINA FASO de Mireille SERRE et Jacques FONTAINE du 25 janvier au 3 février 2013
Le Compte Rendu est consultable sur le blog de LACIM-AUBIERE
mardi 12 mars 2013
Une vrai communication avec LACIM est en train de se mettre en place grâce à KAAB-NOOGO, à partir des villages jumeaux de KANGARE et BOULGUIN
CARNET D’UN VOYAGE DE KAAB NOOGO
DANS LES VILLAGES
DE KANGARE ET DE BOULGUIN JUMELES AVEC LACIM
Le samedi 23 février 2013 Zakaria et
Souleymane membre de l’équipe technique de l’association KAAB NOOGO ont effectué
une visite dans les villages jumelés avec LACIM au BURKINA FASO. Il s’agit du
village de KANGARE, et du village de BOULGUIN.
Objectif du voyage : assister à
l’intronisation du nouveau chef du village de Kangaré, visiter le chantier de
construction de l’école B de KANGARE, amorcer une nouvelle dynamique d’échange
scolaire avec les écoles du villages de KANGARE et de BOULGUIN avec les école
de Clermont, visiter le village de BOULGUIN pour y suivre le projet de
maraichage et amorcer le projet d’alphabétisation et de busage de 3 puits du périmètre
maraicher de BOULGUIN.
Intronisation
du nouveau chef de village de Kangaré
Cette cérémonie traditionnelle fait suite au
décès de l’ancien chef du village de KANGARE, feu sa majesté Naaba Tanga
courant 2011. Selon la coutume et les traditions en pays moogha dont relève le
village de kangaré la vacance du poste de chef ne peut durer plus de trois ans.
D’ailleurs, durant la période d’attente d’intronisation d’un nouveau chef, le trône
est dirigé par une tante de la famille royale.
Elle assure l’intérim et gère les affaires courantes jusqu'à l’intronisation du
nouveau chef.
Traditionnellement et historiquement le
village de kangaré rélève du quanton du Royaume de Rissiam dont le chef lieu
est SABCE (village situé à 12
km de KONGOUSSI)
Ce jour du 23 février 2013, KANGARE s’apprête
à vivre après celle de 1969 l’intronisation de son nouveau chef. Aucun du
village ne voulait se faire compter l’évènement aussi particulier. Une foule
immense, la présence des autorités administratives, des rites traditionnels,
des danses ont marqué cet évènement singulier.
Ci contre la cérémonie d’intronisation du chef de
kangaré sa majesté Naaba Siindi (au milieu tenant un bonnet rouge)
Toutes les couches sociales du village ainsi
que les représentants des familles qui le composent sont venus se prosterner
devant le nouveau chef pour lui prêter allégeance et demander sa protection.
Ci contre les
cavaliers
Ci contre les
chasseurs défilent
La population a manifesté sa joie d’avoir un
nouveau chef. Ainsi la fête était à la taille de l’évènement.
Ci contre la
troupe Koundé de kangaré se produit
En première
ligne madame le préfet de Rollo, le commissaire de police de Rollo, le Maire
adjoint de la
commune
Commencée à 10 heures TU, c’est au environ de
15h30 TU que la cérémonie a pris fin.
Des
échanges avec les enseignants des deux écoles de KANGARE et celle BOULGUIN pour le rétablissement de la
correspondance scolaire
L’occasion était belle pour réunir les
enseignants des trois écoles pour échanger sur les stratégies de la
redynamisation des correspondances scolaires entre les écoles de CLERMONT (FRANCE)
et celles du BURKINA. A cette occasion les enseignants ont été sensibilisés par
l’équipe de KAAB NOOGO sur l’importance des correspondances scolaires. Ils
participent à l’éveil de conscience des enfants et leurs permettent de
découvrir un autre monde, une autre culture. Ils cultivent la curiosité des
enfants et lui permet de forger sa personnalité. En un mot, ces échangent ont
aussi un but pédagogique que les cours dispensés. Ces échanges sont une
opportunité à saisir. De ces échanges l’équipe de KAAB NOOGO a pu arracher des
directeurs des trois écoles, l’engagement d’animer ces correspondances
scolaires au sein de leurs écoles. Ainsi, chaque mois, un envoyé de KAAB NOOGO doit
passer récupérer le colis de chaque école pour le poster à ouagadougou. Un
rendez vous est déjà pris pour le mois de mars.
A
cette occasion, les représentant de KAAB NOOGO ont profité remettre des ballons
aux trois écoles et au collège de KANGARE et aux jeunes du village. Elle a par
la suite assisté à un matche de football entre les jeunes du village de KANGARE.
Ci contre la remise de ballons
Dans la soirée un match de
football
Au cours de ce voyage nous avons aussi eu des
échanges avec les infirmiers de KANGARE. Ils nous ont exprimé leurs difficultés.
Nous retiendrons :
-le problème de l’électricité ; ce
problème perdure et une triste réalité. L’installation de l’électrification
dure plus de 15 ans et les batteries sont usées. L’intervention de la mairie de
ROLLO sur financement de la mairie d’AUBIERE n’a pas pu soulager longtemps les
infirmiers qui sont replongés dans le noir. Ainsi voici le constat de la
réalité au dispensaire de KANGARE : consultations nocturne et accouchement
nocturne à l’aide des lampes torches, le constat est amer.
-le problème d’évacuation des malades sur KONGOUSSI
en cas d’urgence. Compte tenu de la défectuosité de la piste qui relie KANGARE
à ROLLO, il très difficile de déplacer l’ambulance stationné à ROLLO en cas
d’urgence surtout en saison pluvieuse (à cette période le déplacement de
l’ambulance sur KANGARE est quasiment impossible). Alors que le dispensaire de KANGARE
couvre plus de 6 villages de la commune de ROLLO et plus de 11 000
habitants.
Les
solutions envisagées :
-inscription dans le budget de la mairie de la
réparation complète avec du matériel adéquat du système d’électrification du
dispensaire de KANGARE.
-la dotation du dispensaire de KANGARE de matériel
roulant (moto tricycle qui est commode) pour permettre l’évacuation des cas
urgent de malade (à ROLLO pour rejoindre l’ambulance qui y est stationnée pour
le transfert à KONGOUSSI). Cela réduira les cas de décès suite aux
complications.
-doter le dispensaire du matériel audio visuel
pour des séances de sensibilisation par l’image qui s’avère une méthode très efficace
face à une population en majorité analphabète.
-envisager le carrelage des salles de la
maternité afin d’améliorer l’hygiène. La propreté de la maternité, est assurée
par les femmes des quartiers du village de kangaré qui depuis 2009 ont opté de
nettoyer les salles chaque jour et à tour de rôle.
Au passage nous avons visité le chantier de
construction de l’école B de KANGARE. En rappel c’est l’état Burkinabé qui
assure le financement de sa construction. L’ONG plan Burkina assure le maitre
d’œuvre.
Aujourd’hui, la construction de cette école
est enfin finie et le directeur de ladite école ne cache pas sa satisfaction.
Il affirme que le mardi 12 mars est choisi pour le déménagement des élèves des
paillotes dans les classes. Il faut rappeler que le joyau ainsi construit se
compose de trois classes, d’un bureau d’un magasin, d’un logement de type F3.
Nous devons sa réalisation grâce à Jacques FONTAINE qui en visite au BURKINA en
2009, à user de ses relations pour obtenir la programmation de la construction
de cette école au Ministère de l’Enseignement de Base. Un geste que le village
de KANGARE retiendra encore dans ces livres d’histoire tout comme ceux posés
par LACIM comme le financement de la construction du collège de KANGARE.
Ce voyage était aussi une occasion d’évoquer
avec les producteurs agricoles du village un projet d’introduction des
semences améliorées en vue de multiplier
les rendements par trois. Après le projet zaï qui a eu un franc succès, ce
projet viendra compléter ces résultats. L’objectif est de réduire au maximum
les risques de famine même en cas d’insuffisance pluviométrique. Suite à
l’opération zaï, nous comptons dans le village plus de 200 fosses fumière. Tous
les agriculteurs pratiquent le zaï à quelque degré que ce soit.
Le
Collège de KANGARE
L’année 2012- 2013 a réécrit une nouvelle
page de l’histoire de l’éducation scolaire dans le village de KANGARE et la Commune de ROLLO. On a
assisté à l’ouverture du collège avec l’inscription de 106 élèves. Aujourd’hui
ils sont 104 à suivre les cours dans les salles de classe dudit collège. Un
collège ouvert grâce à la persévérance de la population de KANGARE et de
l’association KAAB NOOGO soutenue par les autorités de la commune de ROLLO,
LACIM, la Mairie
d’Aubière ainsi d’autres partenaires.
Etant donné que le directeur n’est pas encore
nommé par l’état qui le promet pour 2013, le fonctionnement est entièrement
assurer par les cotisations des parents d’élèves et le soutien financier
accordé par LACIM et la Mairie
d’AUBIERE.
Depuis le début des cours (en novembre 2012)
il n’y a pas eu d’arriéré de paiement. Les professeurs et le personnel de
soutien (gardien et surveillant) ont reçu régulièrement leur salaire. Les
professeurs et les élèves sont assidus aux cours en témoigne le cahier de
présence que nous avons parcouru.
Ci contre une image du collège
le professeur de français était en cours
Le
village de BOULGUIN
Le périmètre
maraicher
Prévu pour démarrer ses activités en 2011 –
2012, c’est finalement en 2013 qu’elles ont pu démarrer. Cela est du au
problème d’eau qu’à connu la région en 2011 - 2012 suite à la mauvaise pluviométrie
enregistrée. A ce jour, 70 femmes travaillent dans ce périmètre. La production
se compose de l’oignon, du chou, de la tomate, du gombo, de n’oseille, de
l’haricot.
Les plants d’oignonLes femmes arrosent
Une très grande enthousiasme et engagement
est constatée chez les femmes soutenues par les hommes. Les preuves de ce
soutien, les hommes ont immédiatement creusé de leurs propres mains un puits
sur le périmètre en remplacement d’un autre effondré suite à la saison
pluvieuse passée. Aussi 2 autres puits sont à moitié effondrés. LACIM Aubière
qui soutien ce village a apporté un soutien financier pour la réparation des
puits. KAAB NOOGO en collaboration avec le comité de jumelage de BOULGUIN a
engagé les travaux de réparation qui est en cours. les services d’un puisatier
sont sollicités pour buser ces puits. Par la suite, les hommes du village vont
procéder au curage de ces puits.
Ici un puits en cours de
réalisation en remplacement de un effondré. Sa réalisation est à ce jour
terminée
Les récoltes ont déjà commencé sur ce
périmètre. La production n’a pas rencontré de problèmes phytosanitaires ;
mais des problèmes d’application technique vites surmontés par les appuis
conseils donnés par les équipes de visite terrain de KAAB NOOGO et de la FNGN. Notre prochaine
visite sera consacrée en partie à l’évaluation des rendements et de l’impact
sur l’alimentation ainsi que sur les revenus des exploitantes.
L’opération
d’alphabétisation
Elle est sollicitée par le village et financé
par LACIM AUBIERE. Sont inscrits 30 personnes dont 20 femmes, et 10 hommes.
La mission de KAAB NOOGO s’est entretenue
avec les habitants du village sur l’organisation de cette activité. Il a constaté
la construction d’un hangar qui habitera la session d’alphabétisation. Nous
avons été surpris par notre appareil numérique qui s’est déchargé et qui ne
nous a pas permis de vous apporter des images de cette partie. Un enseignant
alphabétiseur est recruté et son recyclage a débuté le 20 février 2013 à
l’Institut National d’Alphabétisation (INA) basée à KONGOUSSI. Le matériel
(tables et bancs, tableau était en confection à SEGUENEGA. Le matériel est
livré au centre d’alphabétisation le 8 mars. Le début des cours est prévu pour mardi
12 mars. Le week-end prochain nous apporterons plus d’éléments sur cette
opération par une visite de suivi.
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