La mise en œuvre des activités du « Projet d’Appui à l’agriculture villageoise à Kangaré» a débuté en janvier 2010. Ce projet est né de l’initiative concertée de LACIM Clermont Ferrand Champfleury, de l’association Kaab-Noogo et de la population de Kangaré à travers le comité de jumelage.
Depuis plus de dix ans, LACIM, conscient de l’insécurité alimentaire dans le village, avait financé l’installation et l’approvisionnement d’une la banque de céréales afin de permettre aux familles de juguler les crises alimentaires. Mais si l’action de la banque de céréales (toujours fonctionnelle) permet de résoudre le problème ponctuel des périodes de soudure alimentaire, elle laisse en suspend une question de fond : comment assurer la sécurité alimentaire de façon durable des populations de cette zone insuffisamment arrogée aux sols peu fertiles du Burkina Faso ? Pour répondre à cette préoccupation, LACIM en collaboration avec l’Association Kaab- Noogo partenaire sur le terrain, a mené un travail profond de diagnostic participatif dans le village de Kangaré qui a permis de retenir des projets d’actions dont « le projet d’appui à l’agriculture villageoise à Kangaré ». La mise en œuvre de ce projet qui vise la réduction des risques de famine dans le village est financée par LACIM.
Le présent rapport qui vient compléter les précédents, dresse le bilan quantitatif et qualitatif de l’exécution des activités dudit projet, et formule des suggestions de solutions aux difficultés rencontrées.
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SUGGESTIONS
Il serait indispensable d’étudier des possibilités de mettre à la disposition des agriculteurs certains équipements de première nécessité (charrette et barrique).
Dans une perspective d’amélioration des rendements, il faut aussi œuvrer à l’introduction des semences améliorées.
Au vu de l’enthousiasme et de l’adhésion suscités par la mise en œuvre de ce projet, il serait nécessaire de consolider ses acquis et de travailler à l’encrage de cette technique dans les habitudes de production des agriculteurs par :
-un recyclage de la formation des premiers bénéficiaires en vue de renforcer leurs capacités opérationnelles et leur permettre de jouer pleinement un rôle de formateurs relais.
- il serait souhaitable qu’un projet de ce genre puisse s’étendre à d’autres bénéficiaires dans le village afin d’accroître l’impact et de vulgariser cette technique de production agricole dont les vertus ne sont plus à démontrer.
Cette technique étant aussi par excellence une méthode de restauration des sols, il est impératif de la vulgariser.
CONCLUSION
La mise en œuvre du « projet d’appui à la production villageoise dans le village de Kangaré » est un succès dans la mesure où :
- toutes les activités prévues ont été exécutées dans les délais prévus.
- Il a recueilli une forte adhésion des bénéficiaires et de la population du village.
- En dépit difficultés d’ordre matériel, les résultats prévus ont été atteints à plus de 80%.
La sécurité alimentaire étant au centre des objectifs de ce projet, il faut consolider ses acquis et explorer des perspectives de son encrage dans les zones peu favorable à l’agriculture comme le village de Kangaré
